Sagat Petchyindee : l’inspiration réelle derrière Sagat de Street Fighter

Sagat Petchyindee: The Real-Life Inspiration Behind Street Fighter’s Sagat


Au fil des décennies, le Muay Thai a été présenté dans divers médias internationaux. Alors que le Muay Thai attire depuis longtemps le public international du cinéma avec son style et sa culture uniques, beaucoup sont surpris d’apprendre qu’il est également largement présent dans les jeux vidéo. En fait, il est présent dans la culture du jeu vidéo bien avant la sortie de chaque film de notre liste de surveillance.

En 1987, le jeu vidéo Streetfighter est sorti, mettant en vedette un méchant emblématique portant un cache-œil nommé Sagat. L’antagoniste grand et musclé portait Short de Muay Thaï avec Supports de cheville Et Bandages pour les mains. Bien que ce costume soit un clair hommage aux vêtements traditionnels du Nak Muay, ce symbolisme était plus que superficiel. Ce méchant emblématique était en fait basé sur le véritable champion de la Golden Era, Sagat Petchyindee.

Alors que le vrai Sagat ressemble à son alter ego de jeu vidéo (à part le cache-œil et la stature gigantesque) et était un combattant redouté et respecté dans les stades de Bangkok, les similitudes entre les deux Sagat étaient déjà là au moment de la première sortie du jeu. En fin de compte, une partie de la vie réelle de Sagat a servi d’inspiration pour le développement du personnage dans les jeux ultérieurs. Dans cet article, nous allons séparer les faits de la fiction et mettre en lumière l’un des combattants de Muay Thai les plus célèbres de l’histoire.

Qui était le vrai Sagat ?

Né en 1957, Sagat est triple champion du monde du Lumpinee et triple champion du Rajadamnern dans la vraie vie. Au cours de sa carrière, il a mené 317 combats avec 151 victoires par élimination directe, dont beaucoup grâce à son style de combat tenace en Muay Mat. Il est considéré comme l’un des plus grands chasseurs de têtes de l’histoire du Muay Thai et du kickboxing.

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Malgré sa présence redoutable sur le ring, qu’il a développée après son premier combat à l’âge de 11 ans, Sagat affirme avoir été un enfant épris de paix qui aimait simplement s’entraîner et se battre avec son frère Saksout. Cette nature pacifiste autoproclamée remonte aux débuts de la carrière de Sagat, au cours de laquelle il s’est formé auprès de moines dans des temples bouddhistes et a sans aucun doute été influencé par leur nature calme et altruiste. Ici, il a appris de nombreux aspects culturels du Muay Thai, comme son Wai Kru primé et même son célèbre « Tiger Uppercut », un coup de poing de marque qui a même été adapté dans la série de jeux vidéo.

Après avoir fait ses preuves dans les stades ruraux, Sagat s’installe à Bangkok et rejoint le légendaire Petchyindee Camp, où il reste pour le reste de sa carrière. Dans les grands stades, Sagat s’est rapidement imposé comme un joueur dominant de Muay Mat, utilisant des combinaisons de mains difficiles pour remporter de nombreuses victoires par élimination directe. Après avoir remporté son premier titre au Lumpinee, Sagat affirme que le manque d’adversaires volontaires l’a contraint à prendre une année sabbatique de la compétition.

Il a souvent sollicité l’avis de moines tout au long de sa carrière, notamment après une série de neuf défaites consécutives. Alors qu’il approchait de la fin de sa carrière, ils l’ont inspiré à mettre de côté son ego et à continuer malgré les obstacles.

Après une carrière de Muay Thai au cours de laquelle il a affronté Samart, Dieselnoi et Nokweed Davy, Sagat a réussi sa transition vers la boxe, où ses racines en Muay Thai l’ont aidé à remporter 12 victoires avec 8 KO en 14 combats. Bien que sa carrière de boxeur ait été nettement inférieure à son temps en tant que champion du monde de Muay Thai, il a quand même réussi à remporter le titre WBC asiatique des poids légers ainsi que le championnat OPBF, qu’il a défendu avec succès à deux reprises. Après une brève incursion dans le métier d’acteur, il est revenu à ses racines de Muay Thai, cette fois en tant qu’entraîneur, entraînant des combattants du district de Ladprao à Bangkok et retournant occasionnellement dans son Petchyindee natal.

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Similitudes avec le méchant Streetfighter

Le personnage du jeu vidéo Sagat a fait sa première apparition en 1987, et les fans de Muay Thai remarqueront immédiatement que l’antagoniste du jeu, bien que mesurant 7 pieds et étant un méchant brutal, est calqué sur le véritable champion. Non seulement ils partagent le même nom, la même tenue de Muay Thai et le célèbre coup de poing « Tiger Uppercut », mais les suites du jeu capturent également des aspects du véritable voyage Muay Thai de Sagat.

Dans les parties ultérieures du jeu et dans les croisements comiques de l’histoire, Sagat se dirige vers l’Arche du Salut, où il se lie d’amitié avec des moines qui l’inspirent à abandonner une vie de combat pour le prestige et à rejoindre une âme sœur, où il se bat pour les combats. protéger les orphelins et ceux qui en ont besoin. Il s’agit peut-être d’une référence à l’association réelle de Sagat avec les moines bouddhistes et leurs temples.

Dans certaines versions de l’intrigue du jeu vidéo, Sagat est également mentionnée en tant qu’entraîneur entraînant une nouvelle génération de (méchants) combattants pour devenir des champions endurcis de Muay Thai, peut-être comme un clin d’œil à la carrière de son homonyme en tant qu’entraîneur d’après-combat.

En résumé : Un mélange de réalité et de fiction

Il est indéniable que Sagat dans le jeu vidéo est une interprétation épurée et artistique du champion de Muay Thai du même nom. Les vêtements, le style de combat et même le fameux « Tiger Uppercut » sont tous des hommages directs au champion dominant de Muay Mat du Petchyindee Gym. Cependant, le jeu vidéo est une œuvre de fiction et seuls ceux qui ont été victimes de ses mains puissantes pourraient affirmer que le Sagat est un méchant dans le monde réel. En réalité, Sagat se prétend pacifiste, et ceux qui l’ont rencontré et ont bénéficié de ses conseils en tant qu’entraîneur attestent de sa nature joyeuse et serviable.

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